Août 2019
Du 1 er août au 29 août 2019
Victoria Milroy
Adresse : Le village, 11260 ST JEAN DE PARACOL
Tel : 04 68 74 17 13
Mail : victoriamilroy@gmail.com
L'adolescence correspond à une période de questionnement identitaire intense, et concentre à la fois le souvenir de l’enfance et le désir de l’avenir. Il englobe tout le potentiel de l’individu dans sa manifestation la plus concentrée. Cet âge entre deux états représente une merveilleuse occasion d’exprimer l’ambiguïté des relations humaines; il constitue un catalyseur idéal, permettant de cristalliser l’expression des angoisses et des questionnements liés à l’évolution des normes culturelles et sociales.En parallèle, l’Autre n’est présent que par le regard qu’il leur porte. Un mur des yeux, un aller-retour entre le regard de l’Autre, et la posture des adolescents face à ce regard muet et pourtant parlant.
David Siodos
Adresse : 31500 TOULOUSE
Tel : 06 13 50 70 89
Mail : siodos.david@gmail.com
Site : www.davidsiodos.com
Né à Troyes en 1978, je vis et travaille à Toulouse depuis une
dizaine d'années. Je pratique la photographie de façon autodidacte et indépendante. Je parcours la rue à la recherche d’une scène de vie, d’une émotion unique. L’idée étant de dresser un constat personnel sur l’évolution de la société. La rue étant le parfait terrain de jeu pour cela.
Après de nombreuses années à arpenter la ville et sa banlieue, je me suis rendu compte que je photographiais beaucoup de personnes qui vivaient autrement, sans impératif, sans artifice. Comme si j'étais naturellement attiré par leur grâce, leur présence, leur charisme particuliers.
Les gens pressés sont plus difficiles à photographier et leur langage corporel semble contraint.
Sont-ils des prisonniers de leur emploi du temps ? Le sommes-nous tous ? Le temps existe-t-il ?
Ou n'est-il qu'une grille qui nous permet d'appréhender le réel, une grille qui nous donne l'illusion d'avoir une prise sur ce dernier ? Les passants dont les semaines ne sont pas nécessairement programmées, ces hommes et ces femmes qui se tiennent hors du temps, ne sont-ils pas davantage
en contact avec la réalité ?
Ce sont ces interrogations qui, je crois, motivent mes excursions. Ma pratique questionne constamment le rapport au temps et au réel. J'ai découvert que le lieu de mes prises de vue pouvait me procurer des filtres. En les utilisant, j'ai l'impression de me rapprocher d'une certaine forme de
vérité. Paradoxalement, ajouter un filtre me permet d'enlever le masque de mon sujet, comme le sfumato permet d'être plus fidèle au sujet d'une peinture.
La série « A l'ombre des vivants » tente de capter des flottements. Les minutes sont autant de barreaux qui séparent notre vie intérieure de la réalité. Je guette la distension de ces barreaux.
Je vois chaque individu comme une projection de lui-même. Notre identité n'est-elle pas une histoire que l'on se raconte en boucle, en la peaufinant un peu plus chaque jour ? Ne sommes-nous pas des personnages enfermés dans leur histoire ? Je veux saisir, chez les êtres que je photographie,
le point de fusion entre leur fiction intime et un monde qui nous dépasse.
A longueur de journée, je suis des individus qui errent ou habitent à la périphérie de la vie, et qui pour moi côtoient l'essence des choses... Au point de ne plus savoir moi-même si je suis vivant...
Ou simplement une ombre.
Paul Teyssier d'Orfeuil
Adresse : 75015 PARIS
Tel : 06 80 18 03 00
Mail : paulteyssierpro@gmail.com
Site : https://www.instagram.com/paul_teyssier_d.orfeuil/?hl=fr
Jeune étudiant aux Beaux Arts de Paris au sein de l’atelier de François Boisrond depuis deux ans, Paul Teyssier d’Orfeuil s’intéresse particulièrement à la figuration, plus spécifiquement aux scènes de genre et au travail du portrait. Il suit des cours d’histoire de l’art et sa pratique principale est la peinture à l’huile. Il étudie par ailleurs aussi la gravure et le dessin. Ses références vont de Jean-Auguste-Dominique Ingres et Gustave Caillebotte à David Hockney et Sigmar Polke. Il puise son inspiration en utilisant ses racines familiales à partir de photos exhumées du passé mais aussi en observant la vie de tous les jours.
6 Col
Totalement autodidacte, ma rencontre avec le collage remonte au début des années 2000. Ce qui n’ était d’abord qu’un passe-temps s’ est au fil du temps transformé en véritable moyen d’expression.
J’aime extraire une photo de son contexte pour la placer dans une situation décalée, la détourner, la magnifier parfois, la perturber en créant de nouvelles scènes à partir d’images soigneusement sélectionnées dans des encyclopédies, des livres et des fascicules chinés.
Le milieu alternatif a façonné ma personnalité et mon travail. Les rencontres qui ont jalonné ma vie, qu’elles soient humaines, musicales ou autre ont influencé ma vision du monde et de la société actuelle.
Le collage est ainsi devenu un moyen de dénoncer les injustices sociales, la sur-consommation et les inégalités. Je tente ainsi via la création de mes tableaux de bousculer voir d’interroger les visiteurs.euses.
Quand les Enfants sont sages on leur donne des images.
(Roland Topor – Les collages de Prévert – 1982)
